credit artistique Lieka

Si nous partons du principe que nous sommes incarnés dans la peau d'un animal qui a conscience de sa conscience, que cela lui donne la responsabilité de choisir son existence... Nous nous trouvons donc devant l'obligation de trouver un sens à la vie.

Vous me direz, que l'on croise tellement de personne qui ne pense pas comme ça.

C'est vrai et pourtant le processus de développement de chaque personne est inévitable, il n'est juste pas conscientisé parfois.

Pour être amené à la conscience nous avons trois possibilités,

l'expérience

La maladie

La recherche

L'expérience, est un processus vécu de manière inconsciente, sur les résultats que l'on va trouver. C'est notre capacité à entreprendre. Ce qu'on y trouve dépasse ou s'éloigne de ce qu'on y cherchait.

Elle permet une prise de conscience, souvent dans la douleur ou la frustration que provoque l'expérience. Nous avons comme exemple ( le couple, un déménagement, une nouvelle orientation professionnel, une rencontre, etc...)

Elle permet une adaptation au réel, mais également de transcender l'expérience par une compréhension plus large que le simple événement.

Elle nous permet d'unifier notre regard sur le monde intérieur et extérieur.

La maladie, aussi appelé la Mal à Dit, est un processus mis en place par notre organisme pour nous permettre, voir nous obliger, à nous poser. Elle nous donne l'occasion de devoir faire autrement. Devenant impossible de continuer à fonctionner comme avant, nous sommes contraints de réfléchir notre vie de manière différente.

De nombreuses prises de consciences peuvent émerger. Une envie de se prendre en charge, de comprendre le sens de cette maladie peuvent donner lieu à des changements salutaires. Voir à des guérisons spectaculaires.

Le décodage biologique de la maladie peut nous aider à remonter à la source de l'expérience mal vécue, et de la même façon que pour l'expérience, elle permettra une pacification entre l'intérieur et l'extérieur.

La recherche, est une façon d'envisager le monde par un questionnement sur la raison des événements.

Elle a cette particularité d'être sans fin. Elle s'alimente des réponses trouvées qui amènent d'autres questions.

Elle peut devenir stérile par un besoin de vouloir rester dans la question. sans prendre le parti de vouloir y trouver un ordre de simplification, je dirais "d'organiser le chaos".

L'autre pendant est le dogme, quel qu'il soit, religion, croyance, méthode et pratique. Il donne un semblant de stabilité qui fige l'existence, et là où il devait permettre le mouvement, il le cloisonne. Cette position a tendance à faire de nous des petit dictateurs sûrs d'avoir la réponse aux maux des autres, par le petit savoir que nous en avons tiré.

La véritable recherche doit nous permettre de rassembler toutes les connaissances que nous aurons le loisir de trouver en un seul point commun à toutes. Le JE.

À celui qui regarde...

Trouver l'unité dans la diversité, est le chemin du cherchant.

Bien-sûr le cherchant n'échappera pas aux expériences, ni aux maladies. Mais s'il a suffisamment unifier sa pensée, il les vivra avec plus de conscience. Je veux dire par-là, plus d'acceptation et d'assurance sur le bien fondé de l'événement et de l'enseignement qu'il a à en tirer.

C'est cette attitude qui lui, qui nous permettra d'avoir conscience de notre conscience et nous permettra de dépasser notre animalité. De voir dans chaque expérience une raison de grandir, c'est faire le choix du mouvement.

Cela demande de renoncer consciemment et progressivement a l'identité de façade que nous avons fabriqué pour répondre aux exigences du monde réel e où imaginé.

La remise en question de nos conditionnements, de nos croyances, de nos attentes, passe parfois par la.

Cela amène à regarder nos pulsions animales, non pas pour les annuler, mais plutôt pour les utiliser avec la tête et le coeur ensemble, plutôt qu'avec le ventre qui a toujours fin de plus sans jamais ressentir de vrais satisfactions.

Jorge Correia

Artiste peintre lieka

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